CONÇUS POUR LES EMPLOYES DES SERVICES POSTAUX

    LE GROUPE DEUTSCHE POST DHL PRESENTE SON NOUVEAU CONCEPT VESTIMENTAIRE

    En deux ans et demi, le groupe Deutsche Post DHL a su créer une nouvelle ligne de vêtements dédiée aux employés des services postaux. Revenant aux couleurs traditionnelles jaune et noir de l’entreprise, les nouveaux uniformes offrent une meilleure protection contre le mauvais temps mais aussi un style plus contemporain. La veste à capuche Gore en est la pièce maîtresse.

    Tous les jours, 100 000 postiers livrent paquets et colis partout en Allemagne. Si leur travail repose aujourd’hui en grand partie sur les dernières technologies, il exige toujours deux qualités : une excellente condition physique et la volonté de travailler en extérieur par tous les temps : sous le soleil, la pluie, le froid, le vent ou la neige.

    Le groupe Deutsche Post DHL, qui emploie aujourd’hui 480 000 personnes dans 220 pays, est l’une des plus importantes entreprises privées au monde. La société de logistique et de communications, cotée en bourse en 2000, possède deux marques : Deutsche Post, principal fournisseur de services postaux en Europe, et DHL spécialisée dans la livraison express, le transport de marchandises, le commerce électronique et la gestion de la chaîne d’approvisionnement à l’international.

     

    NOUVEAU DEPART, 15 ANS PLUS TARD

    Il y a 15 ans, Deutsche Post lançait sa première génération d’uniformes modernes, avec un déploiement international en 2000. « Nous sommes très attachés à notre marque et à son identité visuelle » déclare Albert Krämer, Chef de projet marketing pour la conception de vêtement, depuis son bureau de la futuriste « Post Tower » à Bonn. « Nos uniformes jouent à rôle essentiel dans ce domaine ». C’est pourquoi, lors du lancement de la première ligne de vêtements, l’entreprise a fait appel à l’institut privé de sondage Allensbach pour enquêter sur son impact auprès du grand public mais aussi sur sa valeur médiatique. Les résultats ont été assez impressionnants. Chaque jour, les postiers ont un contact visuel avec quelques 17,4 millions de personnes, et un contact personnel avec 6.7 millions de clients. 96% de la population ont un contact direct avec un employé des services postaux en charge des courriers et colis. Les chargés d’enquête ont accordé une grande valeur à ces chiffres, notamment en termes de coûts média : critère souvent utilisé pour le calcul d’une opération publicitaire. Ils sont arrivés à la conclusion que pour l’entreprise, la valeur du potentiel média de l’uniforme était de 103 millions d’euros par an et 744€ à l’année par employé.

    15 ans plus tard, il a été décidé que la ligne de vêtements devait être renouvelée. Objectif : apporter plus de fonctionnalités et de confort pour les utilisateurs, mais aussi permettre une identité visuelle plus moderne et plus attractive.

    Pour cela, la Deutsche Post a souhaité revenir à ses couleurs traditionnelles. Les uniformes première génération avaient été réalisés en bleu et jaune, couleurs de la Postbank. Après la scission, le but était de ré-attribuer les couleurs jaune et noir à la Deutsche Post et d’ajouter du noir aux couleurs jaune et rouge de la marque internationale DHL. Autre élément important : il s’agissait de mieux protéger les employés contre les intempéries afin de préserver leur forme et leur santé.

    Les médecins du travail confirment qu’une tenue de très bonne qualité répondant aux besoins physiologiques des employés peut réduire le nombre de rhumes, de grippes et de douleurs articulaires mais aussi empêcher les rhumatismes. Albert Krämer met également en avant un autre point important :

    Au fil du temps, l’uniforme a besoin d’être renouvelé. Les entreprises doivent proposer des modèles plus modernes et innovants, pour que les employés aient envie de porter leur vêtement. C’est aussi un moyen pour l’entreprise de valoriser ses employés.

    LE NOUVEL UNIFORME : UN TRAVAIL D’EQUIPE

    Ce projet présentait des risques : l’apparition d’un problème après distribution de la totalité des vêtements, ou un manque d’adhésion des employés. Pour éviter tout risque d’erreur, le meilleur moyen était d’intégrer au projet les employés des services concernés, et ce dès le départ. L’équipe principale du projet a donc été composée d’employés en charge du marketing, de l’identité visuelle, des achats et de la logistique, mais aussi de la gestion des courriers et colis. Un groupe de travail rassemblant des membres du comité d’entreprise ont également été ajoutés à l’équipe. Albert Krämer, coordinateur de l’équipe principale et directeur du projet explique :

    Cette organisation a été très importante pour nous car elle a permis de montrer que tous ensemble, employeurs et employés, nous pouvions échanger nos points de vue et aboutir à une décision commune concernant cet uniforme.

    Mission accomplie ! Les nouveaux vêtements ont été bien acceptés par les postiers. Ils aiment les porter. Pièce maîtresse de la tenue : une veste à capuche GORE-TEX, appelée aussi vêtement de protection. Elle est tellement imperméable que même portée avec un casque de vélo sous la pluie, l’utilisateur n’est pas mouillé. Elle est aussi légère et respirante qu’une veste de sport haut de gamme, tout en offrant les fonctionnalités nécessaires.

     

    UN VETEMENT « CINQ EN UN »

    Aspect très innovant de l’uniforme : le vêtement de protection constitue la partie extérieure de ce que l’on considère comme une tenue « 5-en-1 ». En réalité, il s’agit d’une tenue constituée de deux pièces qui peuvent se porter de 5 manières, chacune offrant des avantages légèrement différents. La deuxième pièce de la tenue est une veste softshell coupe-vent dont les manches sont amovibles. Selon la façon dont on porte ces deux vêtements, on obtient un anorak d’hiver, une veste résistante à l’eau et coupe-vent pour la mi-saison, une veste mi-saison uniquement coupe-vent, une veste de pluie légère ou un gilet coupe-vent.

    Ce concept a été développé par l’entreprise Kreativcontrol basée à Munich. D’après sa directrice générale, Christine Jäger,

    Un bon modèle est avant tout un modèle qui fonctionne et que l’on peut porter. Il doit également pouvoir se coudre et être commercialisé.

     

    Lors des premières réunions de travail en 2012, l’équipe principale a dressé les bases du nouveau vêtement en collaboration avec Kreativcontrol. Ont été discutées les différentes caractéristiques requises mais aussi les suggestions des postiers et les idées apportées par le comité d’entreprise. Parmi les suggestions : faire en sorte que les poches soient positionnées au même endroit sur les deux vestes, ou bien que la veste imperméable soit suffisamment compacte pour se plier facilement.

    Afin que le poids et le volume soient minimisés, le nouveau laminé GORE-TEX 3 couches avec technologie Micro Grid a été sélectionné. Sa doublure polyamide résistante à l’abrasion permet au vêtement de glisser facilement sur les autres couches portées en-dessous, offrant une grande liberté de mouvement. Parallèlement, la matière est hautement respirante, légère et si robuste que la veste peut se plier facilement et se faire toute petite sans être endommagée.

    Conjuguer fonctionnalités et rentabilité grâce à la réduction du nombre de vêtements : ce produit 5-en-1 allait remplacer l’utilisation de vestes multiples mais aussi offrir plus d’avantage aux utilisateurs.

    En termes logistiques, nous mesurions les économies potentielles, 

    déclare Dagmar Kernweisz, responsable « dispo trading solutions » chez DHL, en charge des livraisons de vêtements au sein de l’équipe principale de travail.
    « Cela signifiait limiter le nombre de vêtements transportés tout en offrant toujours un équipement de qualité. Cela permettait aussi d’alléger notre entrepôt central ».

     

    TEST TERRAIN ET 40 QUESTIONS

    Le prototype de la veste 5-en-1 a été soumis à un test terrain à grande échelle. Pour cela, 600 vestes dotées du nouveau design ont été fabriquées. La moitié a été distribuée à la Deutsche Post, l’autre à DHL. Lors d’un événement organisé pour l’occasion, les membres de l’équipe principale ont présenté la première veste à 200 employés faisant partie du « Top 200 », c’est à dire les 200 postiers arrivés en tête du sondage « votez pour votre facteur préféré » ou du concours du meilleur postier.

    Ces personnes ont une importance toute particulière pour nous.

    déclare Albert Krämer.

    Nous avons considéré qu’ils seraient très exigeants vis-à-vis de leurs vêtements et qu’ils les testeraient avec beaucoup d’attention. Nous avons également pensé qu’ils seraient de bons prescripteurs pour leurs secteurs respectifs.

    L’équipe principale a fait fabriquer les vestes de test dans trois matières différentes, issues d’entreprises concurrentes. L’attribution des matières a été faite au hasard aux 600 personnes et les vêtements ont été fabriqués aux tailles correspondantes. Les vestes avaient toutes la même apparence, de manière à ce que les participants ne puissent pas reconnaître la matière utilisée. Chaque veste portait une référence unique.

    Un questionnaire de 6 pages comportant 40 questions a été distribué à chaque participant,

    Explique Sabine Walber du service central de livraison des courriers et colis. À l’issue du test, six mois plus tard, le même questionnaire leur a été envoyé, avec une zone « commentaires » supplémentaire. Les participants avaient pour consigne de retourner le questionnaire dans les plus brefs délais.

    Les caractéristiques techniques mentionnées incluaient la respirabilité et le confort ressenti dans différentes conditions climatiques, et la protection aux intempéries. D’autres questions avaient attrait à la tenue des couleurs après plusieurs lavages et frottements, à l’ajustement, et à la façon dont certains éléments fonctionnaient au quotidien.

    Les participants ont fait toutes sortes de suggestions utiles : modifier le système d’ouverture des poches, ou avoir une version avec et sans zones de ventilation latérales selon le mode de transport du postier (camionnette, en vélo ou pédestre). La plupart des suggestions concernaient la coupe des vêtements. La veste de test avait été conçue de façon contemporaine et près du corps. Pour un très grand nombre de personnes, cette coupe s’est avérée contraignante au quotidien. Autre résultat concernant la matière utilisée : les vestes réalisées avec le laminé 3 couches de Gore sont arrivées en tête de classement, considérées comme les plus performantes en termes de protection contre la pluie, de confort et de durabilité.

     

    DEPLOIEMENT EN 2015

    Suite aux résultats du test terrain, quelques éléments de conception ont été modifiés par l’équipe. Les spécifications techniques requises au moment de l’appel d’offres ont également été mises à jour,

    Indique Nicole Herking, Responsable de l’approvisionnement des uniformes. La fabrication des vêtements a commencé en mars 2015 dans des usines d’Europe de l’Est, pour différentes tailles et pour des personnes âgées entre 16 et 60 ans. Les livraisons se sont faites petit à petit. Les postiers ont progressivement été équipés selon l’approvisionnement des dépôts, portant ainsi une tenue correspondant aux attentes qu’ils avaient formulées eux-mêmes. En Septembre 2015, 65 000 colis contenant les vêtements étaient livrés.

    Afin que les employés se familiarisent avec tous les avantages de leur nouvelle tenue, une campagne de communication a été menée dans toute l’entreprise. Une brochure sur la veste 5-en-1 a été réalisée, des articles sont parus dans le journal interne et un site internet interne a été créé pour présenter le catalogue de la collection aux employés. L’entreprise a également ouvert un service d’assistance aux employés via une hotline.

    Les livraisons de vêtements destinés aux autres pays européens se sont déroulées au premier trimestre 2016. Les autres livraisons ont continué progressivement. Toutes les personnes de l’équipe s’accordent à le dire : le succès immédiat de ce projet. est dû à l’implication, dès de le départ, de toutes les parties concernées. En se consultant mutuellement à intervalles réguliers, les membres de l’équipe ont pu définir les actions successives à mener et réaliser leur objectif de proposer un nouveau concept vestimentaire.

    Deux ans et demi pour réaliser un projet de cette envergure, ce n’est pas long. Cela n’a été possible que grâce à un travail d’équipe efficace,

    déclare Albert Krämer.
     
    Auteur : Franz Frisch
    Légende :
    De gauche à droite : Annika Lara Bartholomäus ; Chef de produits, Dagmar Kernweisz, Head Dispo Trading Solutions et Sabine Walber, service des livraisons des courriers et colis
    La construction de vêtements imperméables avec poches fonctionnelles et fermetures à glissière imperméables assure une protection contre la pluie.

    LA BRASSERIE WEIHENSTEPHAN CHOISIT LES
    CHAUSSURES DE SÉCURITÉ GORE-TEX

    Sécurité, protection contre l’humidité, confort : les chaussures hautement fonctionnelles GORE-TEX font leurs preuves depuis des dizaines d’années dans le monde du travail. Le nouveau laminé pour chaussures est extrêmement respirant, imperméable mais également résistant à la pénétration de liquides chimiques. Gore répond ainsi à une demande croissante de chaussures de sécurité légères, d’allure sportive, capables de garder les pieds à une température agréable même par temps chaud. Cela signifie que les chaussures de sécurité GORE-TEX peuvent désormais se porter tout l’été à l’intérieur, et offrir un vrai confort.

    Le premier produit de cette nouvelle génération de chaussures, un modèle S3 léger et imperméable au confort climatique élevé, a déjà prouvé son efficacité dans le secteur de la boisson. Il a été testé en conditions réelles sur une période de deux ans au sein d’une entreprise bavaroise mondialement connue : la brasserie Weihenstephan, la plus vieille brasserie du monde.

    Sur le site du vieux monastère Weihenstephan en haut d’une colline, dans le village bavarois de Feising, règne toujours une atmosphère particulière, probablement très ressemblante à ce qu’elle était il y a 1000 ans ! « Notre site de fabrication est divisé en deux parties : une zone chaude et une zone froide » explique Mario Schäfer, Directeur technique. La première étape de fabrication se déroule dans la salle de brassage à hautes températures. Après avoir été concassé et filtré, le malt est porté à ébullition à 104°C. Le « Moût » ainsi obtenu, auquel on ajoute le houblon, est clarifié dans une cuve appelée « whirlpool » ou bac tourbillonnaire à une température de 93°C. Ensuite, on laisse refroidir. Dans la cave de fermentation, on ajoute de la levure au «moût» pour le transformer en alcool. La bière est ensuite acheminée, à travers une cave très humide et voutée typique des anciennes brasseries, vers l’autre partie de la cave où la bière vieillit à une température de 0°C. Enfin, la bière est automatiquement mise en bouteilles et entreposée à température ambiante.


    « Le processus de fabrication se déroule dans différentes zones, humides et sèches. Ces zones doivent constamment être nettoyées conformément aux règlementations de l’industrie agroalimentaire. Voilà pourquoi nous étions très impatients de trouver des chaussures de sécurité S3 modernes, confortables, imperméables, capable de procurer à nos employés un niveau de confort élevé. » Explique M.Schäfer.

     

    UNE ENTREPRISE NATIONALE TRÈS PERFORMANTE À L’EXPORTATION

    La plus vieille brasserie du monde a pour origine la brasserie d’une abbaye, mentionnée pour la première fois en 1040. Aujourd’hui, le site de fabrication de Weihenstephan, qui surplombe la ville bavaroise de Freising, produit environ 50 millions de bouteilles (60%) et 320 000 fûts de bière. Au moins la moitié est exportée, vers les autres pays européens mais également aux États-Unis, en Chine, au Japon et en Australie.

    Et il y a de bonnes raisons à cela : Weihenstephan est une entreprise d’état dotée d’un fort héritage. « L’État ne doit pas être en concurrence avec les entreprises privées de la région. Malgré tout, il doit être efficace et sauvegarder les emplois », déclare Schäfer. C’est pourquoi, très tôt, la priorité a été donnée à l’exportation. Aujourd’hui, grâce à des normes de qualité élevées et des actions marketing efficaces, la brasserie Weihenstephan est connue dans le monde entier. Mais elle présente un autre avantage décisif : Weihenstephan est également un centre technologique et scientifique. C’est là que l’université Technische Universität München (TUM) a implanté son école des Sciences de la Vie, où elle propose un programme d’étude sur la technologie de brassage. Les membres de l’équipe universitaire font également partie du conseil d’administration de l’entreprise.

    Cela signifie que la brasserie et l’université sont capables de collaborer étroitement et de profiter de leurs travaux respectifs. Par exemple lorsque les systèmes de transformation ont besoin d’être optimisés, des levures de brassage spécifiques sont testées ou de nouveaux types de bière sont développés.

    La brasserie Weihenstephan emploie actuellement 139 personnes. 80 travaillent à la production – certaines à plein temps, d’autres une partie de leur temps seulement. La loi exige qu’elles portent des chaussures de sécurité S3, conformes à la norme EN ISO 20345, disposant d’un embout solide de protection pour les orteils et d’une semelle résistante à la pénétration. Avant 2013, les employés avaient porté différents modèles de chaussures, réalisés par différents fabricants. Aucun n’intégrait de membrane. Inconvénient : les chaussures n’étaient pas durablement imperméables. « L’achat de nouvelles chaussures a été suggéré par les employés » explique Gerd Abstreiter, qui a joué un grand rôle dans le processus d’approvisionnement. Machiniste, il est responsable des pièces détachées et de la maintenance au sein de la brasserie. Les chaussures portées par les employés à ce moment-là soulevaient tellement de protestations qu’il a été décidé de s’orienter vers une solution totalement nouvelle.

    Abstreiter et ses collègues commencent à réfléchir aux critères importants. La chaussure S3 devait être confortable sur les sols bétonnés et carrelés de la brasserie. Comme elle devait être portée toute la journée, elle devait aussi se faire la plus légère possible. Par ailleurs, elle devait se montrer confortable sous des températures très variées : fraîches pour les entrepôts, modérées dans les zones de production et logistiques, et chaudes pour la salle de brassage. Autre exigence : garder les pieds des utilisateurs au sec malgré les conditions constamment humides et les contacts fréquents avec les liquides, en particulier pendant les phases de purification et de mise en bouteille. Le choix de la brasserie se porte donc sur un modèle fabriqué par un spécialiste de la chaussure : Haix, à 30 km seulement, à Mainburg en Bavière. En 2013 lors du salon professionnel A+A de Düsseldorf, Haix présente sa chaussure de sécurité S3 « Black Eagle Safety ». Développée en collaboration avec Gore, ce modèle au look sportif est extrêmement léger, est doté d’une membrane GORE-TEX hautement respirante.

    DES CHAUSSURES TESTÉES EN CONDITIONS RÉELLES SUR UNE PÉRIODE DE DEUX ANS

    Haix présente alors son nouveau modèle à Weihenstephan. « Les employés étaient très enthousiastes » se souvient Gerd Abstreiter. Le style est très inspiré d’une chaussure de sport et le design avec les lignes bleues rappelle la marque Weihenstephan. « Mais pour arrêter notre décision le modèle devait répondre à toutes nos exigences. » Fin 2013, la brasserie passe commande pour l’ensemble de ses employés. Au cours de la première année passée à la brasserie de Weihenstephan, les chaussures sont confrontées à la dure réalité de la vie industrielle. Si tous les employés sont très satisfaits de leurs nouvelles chaussures, quelques points négatifs émergent. Certaines tâches se faisant à genoux, l’embout de la chaussure s’use beaucoup. Par ailleurs, les œillets des lacets montrent quelques faiblesses. Au même moment, Haix est en train de recueillir les avis d’autres utilisateurs. Suite aux retours de Weihenstephan et fort de ses enseignements, Haix fournit une nouvelle version de sa chaussure de sécurité S3. Depuis, les chaussures répondent à toutes les attentes. « Elles sont très agréables à porter » déclare Abstreiter. Les employés devaient choisir entre quatre modèles hautement respirants : une chaussure de travail tige basse ou une chaussure tige haute, en cuir noir ou textile.

    180 paires sont commandées. Deux paires pour chaque employé pour qu’ils aient une paire de rechange, et 20 pour le stock. Les chaussures de sécurité GORE-TEX doivent faire face à un grand nombre de difficultés. Un fût de bière de 63 kg peut tomber sur les embouts ; le taux d’humidité dans les usines de fabrication est élevé ; du verre brisé peut joncher le sol au niveau des lignes d’embouteillage et des entrepôts ; les employés peuvent être en contact avec des produits chimiques comme l’acide nitrique dilué, l’acide peroxyacétique, l’eau de javel et la soude caustique lorsqu’ils procèdent à des nettoyages ou des tâches d’assainissement. Lorsque le deuxième modèle est fabriqué, Abstreiter remarque que les employés qui travaillent dans les zones humides de la brasserie ont tous choisi un modèle cuir alors que ceux qui travaillent dans les lignes d’embouteillage ont opté pour une version textile. La raison : sans un entretien régulier, les chaussures de cuir avaient tendance à devenir poreuses. Les employés avaient également compris qu’avec une membrane sous la matière extérieure, les chaussures avec tige tissu étaient tout aussi imperméables et offraient autant de stabilité. Selon les avis recueillis, le Directeur technique Mario Schäfer est en mesure d’affirmer que les nouveaux modèles de chaussure répondent pleinement aux attentes des employés qui les portent désormais toute la journée. Elles sont confortables et leur permettent d’avoir les pieds au sec où qu’ils se trouvent dans l’usine : dans le chai de vieillissement à 7°C alors que la température est froide et humide, à température ambiante, dans les endroits très humides comme la zone de mise en bouteille ou encore dans la salle de brassage où la température peut atteindre 40°C.

    Malteurs et brasseurs ont même remarqué qu’ils transpiraient parfois moins que dans leurs précédentes chaussures qui ne contenaient pas de membrane GORE-TEX. Les employés sont extrêmement satisfaits de l’imperméabilité, qui montre toute son efficacité sur les sols mouillés de la zone de mise en bouteille et dans le chai de vieillissement. D’une manière générale, ils sont particulièrement contents du confort, de la légèreté et du design de leur nouveau modèle.

     

    LAMINÉ ET CONSTRUCTION

    Le fait que les attentes des employés aient été très fortes en termes de légèreté et de respirabilité a énormément contribué à mettre au point ce nouveau concept de chaussures de sécurité. Bien qu’il existait déjà sur le marché des modèles offrant ces caractéristiques, ceux-ci n’étaient généralement pas résistants aux liquides à long terme. « En l’espace de 2 ans, notre équipe de chercheurs a mis au point de nouvelles membranes et technologies de laminé chaussure permettant de conjuguer respirabilité extrême, imperméabilité durable et une certaine protection contre les substances chimiques » explique Leonhard Schlichting, Spécialiste Produits en charge des chaussures de sécurité chez Gore. Ils sont parvenus à obtenir un laminé 3 couches à la fois fin et extrêmement robuste sans isolation. Le laminé GORE-TEX Confort et Polyvalence est hautement respirant et reconnu pour évacuer la chaleur de manière exceptionnelle. Durablement imperméable et hautement respirant, il permet également une bonne protection contre la pénétration de certains produits chimiques courants comme le gasoil, la mousse anti-incendie AFFF (3%), l’acide sulfurique (37%) et la soude caustique (30%) conformément à la norme ISO 13994/ ASTM F 903, méthode C1. « Ce laminé offre une vraie valeur ajoutée à l’utilisateur et conforte notre place prépondérante sur le marché des chaussures de sécurité » ajoute Leonhard Schlichting. En 2010, il constituait la base d’une nouvelle génération de chaussures de sécurité : Chaussures de sécurité athlétiques GORE-TEX.

    Grâce à ces chaussures de sécurité athlétiques GORE-TEX, Gore cible de nouveaux champs d’application pour de multiples secteurs d’activité : industrie agro-alimentaire nécessitant une utilisation en intérieur, mais aussi tous les secteurs économiques dans lesquels les employés travaillent aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur ou rentrent et sortent de leur véhicule.

    Il existe aussi une demande pour une version d’été plus légère des chaussures de sécurité, assez lourdes, utilisées pour les services publics et les entreprises de traitement de déchets. Les employés sont très élogieux vis-à-vis de leurs nouvelles chaussures. « On en arrive presque à oublier que l’on porte des chaussures de sécurité » fait remarquer Gerd Abstreiter. Frank Stefan, responsable du service mise en bouteille ajoute : « Ces chaussures sont totalement adaptées à nos besoins ».

    L’ÉTUDE DE CAS OPENREACH

    AU CHAUD, AU SEC ET MOTIVÉS : LES INGÉNIEURS D’OPENREACH BÉNÉFICIENT DÉSORMAIS DE LA PROTECTION GORE-TEX

    Fournir des vêtements de protection qualitatifs aux employés qui travaillent à l’extérieur dans des conditions difficiles est un choix considéré de plus en plus comme judicieux par les grandes entreprises. Openreach, en équipant ses ingénieurs de vêtements GORE-TEX imperméables et respirants, a pu constater les effets positifs d’une collaboration avec W. L. Gore & Associés.

    Openreach, qui fait partie du groupe British telecom, est une entreprise B2B responsable de la maintenance du réseau de télécommunications. Elle veille au bon fonctionnement des lignes téléphoniques professionnelles et privées. Elle propose ses services 24h sur 24, pour des clients qui ne peuvent accepter aucune interruption de leurs lignes, même temporaire. C’est pourquoi les employés d’Openreach interviennent rapidement pour faire les réparations extérieures, par tous les temps, afin de rétablir les connexions le plus vite possible pour les particuliers ou les entreprises.

    HISTORIQUE

    Hiver 2013, lors d’une réunion entre l’équipe de direction et les ingénieurs d’Openreach, il apparaît que les vêtements de protection utilisés par les ingénieurs ne les protègent pas suffisamment contre l’humidité. Openreach en prend acte. Elle envoie son équipe technique et quelques-uns de ses ingénieurs écossais chez W. L. Gore & Associates à Livingston (Ecosse) pour étudier d’autres alternatives afin de pouvoir protéger ses employés contre le mauvais temps.

    Les ingénieurs assistent alors au test du simulateur de pluie au cours duquel on contrôle l’imperméabilité des vêtements de protection de l’entreprise mais aussi celle des vestes et pantalons GORE-TEX. À l’issue de ce premier test montrant la supériorité des vêtements GORE-TEX par rapport à ceux d’Openreach, on confie à quelques-uns des ingénieurs écossais des vêtements GORE-TEX qu’ils sont chargés de tester et d’évaluer.

    Malgré le temps pluvieux écossais, les vestes et pantalons se comportent bien et les retours sont très positifs.

    LES TESTS TERRAIN

    Pour tester davantage les vêtements GORE-TEX, plusieurs tenues sont confiées aux ingénieurs câbles lourds d’Openreach qui travaillent dans les conditions les plus difficiles et les plus salissantes. Leurs retours étant positifs, la direction décide de remplacer les vêtements. À l’issue de l’appel d’offres, un nouveau contact est établi et les produits GORE-TEX viennent s’ajouter à la nouvelle gamme de vêtements de protection et de travail requise par Openreach. Les nouveaux produits commencent à être livrés aux ingénieurs en Septembre 2014.

     

    RÉSULTATS D’ENQUÊTE

    En Janvier 2015, Openreach et Gore réalisent un questionnaire destiné aux employés ayant porté plusieurs mois la veste et/ou la salopette Gore pendant l’hiver. Résultat : un succès phénoménal avec pas moins de 646 réponses envoyées par les ingénieurs.

    • 85% déclarent se sentir au chaud, à une température agréable lorsque la veste de protection Gore est portée par-dessus leurs vêtements habituels ; 83% supplémentaires indiquent que la respirabilité du tissu leur permet de se sentir mieux et au sec.
    • Lorsqu’on leur demande de comparer la nouvelle veste GORE-TEX avec l’ancienne, 95% déclarent que les vêtements Gore sont bien plus performants.

    L’AVIS DES UTILISATEURS

    Au printemps 2015, les ingénieurs d’Openreach s’expriment alors qu’ils ont travaillé dur dans les rues de Londres.
    Alan Quinnell, ingénieur réseau, explique son soulagement lorsqu’il reçoit sa veste et sa salopette Gore :

    La veste Gore est bien plus légère que mon équipement précédent, qui était lourd et non respirant. J’avais vraiment trop chaud et je transpirais beaucoup quand je travaillais avec. Je ne quitte jamais la maison sans ma veste ni ma salopette Gore. Je vérifie toujours qu’ils sont dans la camionnette.

     

    UP a commencé à travailler pour Openreach en Septembre 2014 comme ingénieur réseau. Il explique :

    Lorsque j’ai besoin de protection contre la pluie, j’utilise ma veste ; elle sèche très rapidement. J’ai l’impression qu’elle durera longtemps. Elle est robuste tout en étant respirante.

    CONCLUSION

    Roddy Thomson,Openreach Chef d’exploitation et Directeur général de la prestation de services, est responsable de 17 000 équipes et de leurs services d’assistance. Il explique :

    Notre objectif est de fournir un service haut de gamme grâce à des équipes d’ingénieurs impliqués, répartis dans tout le Royaume Uni. C’est grâce leur travail acharné et à leur dévouement que nous fournissons un service de qualité, 24h sur 24, toute l’année, dans toutes les conditions climatiques. Nous encourageons les communications directes et honnêtes entre nos équipes et la direction. Nos ingénieurs avaient besoin de vêtements aussi performants qu’eux : en les écoutant et en répondant à leurs attentes, nous avons permis à notre personnel d’être plus motivé et plus productif. Équiper nos ingénieurs de produits GORE-TEX a des effets positifs qui se répercutent encore sur toute notre activité.

     

    Pour Openreach, choisir les meilleurs vêtements de protection s’est avéré judicieux. Les ingénieurs se sentent plus à l’aise et mieux protégés lorsqu’ils accomplissent leur travail compliqué dans les conditions difficiles, et les avantages pour l’entreprise et ses employés sont considérables.

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